Bonjour,
C’est un fait de la vie, le monde dans lequel nous vivons est en constant changement. Personne n’y échappe. Que ce soit dans notre vie personnelle ou au niveau de la société en général, le monde change.
Ce changement peut être perçu comme une nouvelle opportunité à saisir ou plutôt comme quelque chose de dangereux qui nous menace.
Prenons par exemple tous les changements amenés par la mondialisation du commerce et les nombreux accords de libre-échange entre les pays au cours des dernières décennies. Auparavant, l’Amérique du Nord comptait beaucoup d’emplois à faible valeur ajoutée, des emplois répétitifs dans des usines. Beaucoup de biens de consommation étaient fabriqués à l’intérieur de nos propres frontières.
Puis, graduellement, les entreprises se sont mises à transférer ces emplois du secteur manufacturier vers des pays où la main-d’œuvre est abondante et peu dispendieuse.
Bien que, à long terme, les effets aient été très positifs, ces changements ne se sont pas effectués sans heurt. De nombreuses usines locales ont fermé et des milliers de gens ont perdu leur emploi ce qui les a forcés à développer de nouvelles compétences.
Ces frictions face au changement, ce stress inévitable s’applique également aux marchés financiers. Il arrive des périodes de bouleversements où, alors que tout semblait « normal », un nouveau développement vient tout changer. En guise d’exemple, rappelez-vous l’effet monstre que l’arrivée du nouveau virus a eu sur l’économie et les marchés financiers en 2020.
Dans ces périodes, ce stress se manifeste sous forme de volatilité. Mais comment définit-on la volatilité? Il s’agit d’une période pendant laquelle le prix des actifs (par exemple les actions ou les obligations) augmente ou diminue de façon soudaine, importante et imprévisible.
Pourtant, la volatilité est une chose tout à fait normale dans le monde de l’investissement. Bien sûr, il y a des catégories d’actifs dont la valeur varie peu. Pensez à l’argent ou les certificats de dépôt garantis (CPG) / dépôts à terme. L’inconvénient majeur de ces actifs est qu’ils ne rapportent rien ou presque rien. Considérez l’inflation et vous êtes assuré d’obtenir un rendement négatif. En d’autres termes vous vous appauvrissez.
La volatilité est le prix à payer pour obtenir du rendement.
Devant les fluctuations de marché certaines personnes remettent en question leur approche et leurs décisions en matière de placement. Ces situations sont difficiles à vivre parce que les gens s’inquiètent de leur argent.
La tentation de vendre la portion action de son portefeuille pour limiter ses pertes et apaiser ses craintes est, à mon avis, une des plus grandes menaces pour le succès à long terme de l’investisseur.
Bien entendu, vos placements ne doivent pas vous rendre malade. Voici quelques astuces à garder en tête afin de mieux vivre ces périodes difficiles.
- Se souvenir que les corrections sont normales et très généralement de courte durée (moins de 3 ans). Les indices boursiers finissent toujours par se redresser et procurer des rendements intéressants aux investisseurs patients qui ont gardé le cap.
- Si vous prévoyez avoir besoin de cet argent d’ici les cinq prochaines années, ne l’investissez pas en bourse. Une crise peut arriver à tout moment sans crier gare et vous pourriez vous retrouver dans la situation où vous devez vendre vos actions à grande perte.
- Tenter de « timer » le marché, c’est-à-dire faire des transactions d’achat et de vente en fonction de prévisions sur l’évolution future des marchés est totalement futile et dangereux. PERSONNE ne peut faire ça (avec succès). Ne vous cassez pas la tête, achetez et détenez vos actions pour le long terme.
- N’oubliez pas que les crises boursières sont des occasions d’achat à rabais. Un truc simple à appliquer est d’épargner de façon régulière au fil des semaines, des mois et des années.
Marc
P.S. En matière de placement, une fois l’argent investi en bourse, la passivité s’avère généralement très payante au fil des années.